Communiqué de presse
Les dix-sept associations, sauf une, membres actifs d’EULITA, et un nombre étonnamment important de ses trente-quatre membres associés ont assisté à la première assemblée générale. Des représentants d’associations envisageant de rejoindre, ou de coopérer plus étroitement avec EULITA, assistaient en observateurs.
Dans son rapport d’activité la présidente D’EULITA a indiqué que, cette année toutes les réunions du Comité exécutif, sauf une, ont eu lieu sous forme de conférences Skype ayant permis la mise en place de la procédure d’admission des nouveaux membres, l’examen des candidatures, de même que la rédaction du règlement interne, adopté à l’Assemblée générale (après quelques discussions et amendements), ainsi que de gérer les affaires courantes. Grâce au Comité exécutif, il a été possible de produire la plupart des documents, non seulement en anglais, mais également en français. Le site Internet d’EULITA, principal moyen de communication avec ses membres, voire le monde entier, continue d’être géré et soutenu par la haute-école Lessius
Étant donné que la Directive sur le droit à l’interprétation et à la traduction dans les procédures pénales était à l’ordre du jour de l’Union européenne pour 2010, EULITA a été en contact avec le Parlement européen et d’autres institutions de l’Union européenne pour que le plus grand nombre possible de recommandations constructives figurant dans le Rapport du forum de réflexion sur le multilinguisme et la formation des interprètes*) soient retenues dans le texte final de la directive, entrée en vigueur en octobre 2010. Les États membres disposent désormais de trois ans pour la mettre en application.
Depuis son lancement à Anvers, en novembre 2009, EULITA a rejoint le Forum Justice de l’UE, en tant que l’un des acteurs du domaine judiciaire ; cela a permis à EULITA d’établir d’étroites relations, entre autres avec le CCBE (Conseil des barreaux européens) et à l’ECBA (association européenne des barreaux du pénal)*). Deux présentations au Comité du Portail e-justice représentaient des contributions d’EULITA audit forum de l’Union européenne. Celui-ci vise l’instauration d’une base de données pour toute l’Europe, rendant accessibles les interprètes et traducteurs juridiques par-delà les frontières.
La coopération avec le réseau du master européen en traduction et celui de la formation judiciaire européenne devrait favoriser la mise en application de la directive européenne, de même que le projet TRAFUT (Training for the Future). Ce projet étant coordonné par EULITA et la haute-école Lessius, des financements de l’Union européenne ont été obtenus pour que TRAFUT puisse tenir quatre ateliers régionaux résumeront à l’intention des acteurs chargés de la mise en application de la directive UE.
Le rapport de la trésorière et de la Commissaire aux comptes constitua le point suivant de l’ordre du jour, suivi par le quitus du trésorier et l’approbation du rapport d’activité du Comité exécutif. L’Assemblée générale a ensuite accepté la proposition du trésorier concernant les cotisations pour 2011qui donnerait au Comité exécutif un peu plus de marge pour ses activités. Néanmoins, EULITA devra trouver des sources de revenus supplémentaires pour pouvoir jouer le rôle escompté sur la scène de la traduction et de l’interprétation juridique.
La liste de candidats à l’élection au Comité exécutif d’EULITA comprenait le nom de Maya de Wit. En demandant la cooptation de la présidente d’EFSLI (European Forum of Sign-Language Interpreters) pour un an comme membre du Comité exécutif. EULITA veut marquer l’importance qu’elle attache à l’interprétation en langues des signes. Le Comité exécutif a été élu à bulletins secrets et comprend: Liese Katschinka présidente, Christiane Driesen vice-présidente, Zofia Rybinska (vice-président), Kristiina Antiijuntti (secrétaire générale), Lucia Castaño Castaño (trésorière), Flavia Cacliagi et Maya de Wit (membres).
Nombre de questions concernant l’admission de certains membres ainsi que des interventions (à la demande des membres) auprès des autorités judiciaires nationales furent certains des points soulevés sous divers.
EULITA a tenu à remercier le BDÜ pour son généreux accueil de l’Assemblée générale à Hanovre, ainsi que les interprètes bénévoles qui n’ont pas hésité à sacrifier leur dimanche matin pour aider EULITA à communiquer efficacement lors des délibérations.
Anvers, mars 2011
Liese Katschinka,
Pour le Comité exécutif d’EULITA
*) Les versions allemandes et françaises du Rapport final traduit par des membres du Comité exécutif et un vade-mecum (lignes directrices pour les juges, procureurs, avocats, etc. afin de mieux communiquer à l’aide d’interprètes et traducteurs juridiques), un projet conjoint ECBA et EULITA, ont été présentés lors d’une réunion d’information organisée par EULITA la veille de l’Assemblée générale.
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